Le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice… Voici les 5 blessures de l’âme identifiées par Lise Bourbeau. A cela s’ajoute la non-reconnaissance ainsi que la maltraitance. Ces blessures influencent nos états d’âmes, c’est-à-dire nos émotions et nos sentiments. En effet, à chaque fois qu’une blessure est réactivée, nous portons un masque pour nous protéger de la douleur associée. En d’autres termes, nous adoptons des comportements qui nous empêchent d’être nous-mêmes.
Comment reconnaître les blessures qui nous conduisent à reproduire les mêmes situations dans notre vie ? De quelle manière pouvons-nous guérir ses blessures pour sortir des schémas qui sont sources de souffrance pour nous ?
Dans mon article de blog, je vous propose de mieux comprendre les 7 blessures de l’âme pour en guérir progressivement.
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Les blessures de l’âme, c’est quoi ?
Inspirée par les travaux de John Pierrakos sur les blessures de l’âme, Lise Bourbeau poursuit ses recherches sur le sujet. A travers ses études, elle constate que chaque situation extérieure est le reflet d’un état intérieur.
D’où viennent-elles ?
Pour commencer, l’âme avant de s’incarner sur Terre prend soin de choisir sa famille. D’une certaine manière, c’est la famille parfaite pour travailler sur les blessures qui ont besoin d’être guéries dans cette vie. En d’autres termes, notre âme a choisi de s’incarner dans une famille avec des parents qui portent en eux leurs propres blessures pour nous permettre de prendre conscience des nôtres.
Nous portons en nous toutes les blessures qui varient à différents degrés. Certaines blessures sont plus vives que d’autres en fonction de ce que nous avons vécu dans des vies antérieures. En effet, nous sommes des êtres spirituels incarnés dans la matière. Chaque incarnation nous amène à cheminer sur cette Terre pour évoluer spirituellement et révéler notre plus haut potentiel divin.
Pourquoi les identifier ?
Pour y parvenir, dès la conception, nos blessures sont réactivées au contact de nos parents et des personnes qui prennent soin de nous. De cette manière, nous développons la volonté de les guérir au cours de cette incarnation. En effet, nos blessures sont à l’origine des expériences de vie que nous vivons. Tant qu’elles ne sont pas cicatrisées, nous vivons des expériences de plus en plus douloureuses pour en prendre conscience. Lorsque ces blessures sont réactivées, nous réagissons automatiquement en portant un masque. Nous tombons dans le jugement de nous-mêmes et des autres en adoptant des stratégies de défense.
Par conséquent, les blessures de l’âme nous empêchent d’exprimer notre véritable Nature. Elles nous maintiennent dans l’illusion de la séparation entre le corps, l’esprit et l’âme. C’est la raison pour laquelle il est essentiel, maintenant plus jamais, de prendre la responsabilité de ce que nous ressentons. Ainsi, nous pourrons accepter en nous ce qui a le plus besoin de notre attention.
Les blessures de l’âme : le rejet et le masque du fuyant
C’est une blessure qui est réactivée dès la conception jusqu’à l’âge d’un an. Etre un enfant non désiré ou rejeté par un parent, notamment du même sexe, réveille la blessure du rejet. Une personne portant cette blessure éprouve des difficultés à reconnaître son droit d’exister et d’être aimé.
La blessure du rejet fait émerger le masque du fuyant qui a le sentiment de ne pas avoir de valeur. Le fuyant a tendance à se couper du monde extérieur pour se réfugier dans son monde intérieur à l’abri des regards. En effet, il préfère s’isoler pour ne pas prendre le risque de se sentir rejeté de nouveau. C’est pour cela que le fuyant adopte des comportements d’évitement et privilégie, bien souvent, ce qui est intellectuel et spirituel comme moyen d’évasion.
Généralement, il a une faible estime de lui et manque de confiance en lui. Il croit qu’il est nul. Par conséquent, il a besoin de reconnaissance pour se sentir accepté, mais se sent facilement blessé ou rejeté par les autres. D’une certaine manière, il développe des stratégies inconscientes d’auto-sabotage qui l’amène à se sentir rejeté une fois de plus pour confirmer ses propres croyances.
Ses caractéristiques :
- Parle peu
- S’exprime à voix basse
- Se retire facilement
- A du mal à prendre sa place
- A le sentiment d’être invisible aux yeux des autres
- Tendance au perfectionnisme
- Sentiment de ne pas être digne d’être aimé
- Physiquement mince et frêle
Les blessures de l’âme : l’abandon et le masque du dépendant
C’est une blessure qui est réactivée dès la naissance jusqu’à trois ans. Une séparation physique, un manque de communication ou de chaleur humaine peut réveiller la blessure de l’abandon. Les besoins affectifs de l’enfant n’ont pas été comblés résultant à un sentiment de tristesse profond.
La blessure de l’abandon fait émerger le masque du dépendant. Le dépendant a besoin qu’on s’occupe de lui pour se sentir aimé, ce qui peut créer de la lassitude autour de lui. En effet, il cherche à combler un manque affectif à travers la dépendance aux autres ou à des substituts. Par exemple, la blessure d’abandon est à l’origine de la dépendance affective. On peut dire que le dépendant a tendance à endurer des relations toxiques pour ne pas être seul. Il est fusionnel dans ses relations avec les autres pour ne pas se confronter à un vide intérieur. Son besoin de sécurité le conduit à devenir dépendant des autres.
Il est plaintif et adopte une posture de victime pour obtenir l’attention recherchée. Il peut utiliser des substituts tels que des drogues, de l’alcool ou des médicaments pour combler son besoin de soutien. La maladie ou le sexe sont également des moyens compensatoires pour éviter la rupture du lien qui est douloureuse. Par conséquent, le dépendant expérimente des difficultés relationnelles. Il développe des stratégies inconscientes qui l’amène à être abandonné pour lui confirmer ses propres croyances. Toutefois, il recommencera le même schéma ne supportant pas la solitude.
Ses caractéristiques :
- Peur de la solitude
- Dépendant affectif
- Crainte de décevoir les autres
- Besoin d’être rassuré.e
Les blessures de l’âme : l’humiliation et le masque du masochiste
L’éveil de cette blessure a lieu entre un an et trois ans. Lorsqu’un parent ressent de la honte vis-à-vis de l’enfant ou que l’enfant est humilié en public, la blessure de l’humiliation est réactivée. Il est possible que l’enfant se sente « sale » pour avoir pris du plaisir avec ses sens, y compris autour de la sexualité. Suite à un manque de limites ou à un contrôle parental excessif, l‘enfant peut développer une tendance à l’auto-punition.
La blessure de l’humiliation fait émerger le masque du masochiste qui recherche du plaisir dans la souffrance. En effet, le masochiste a peur du plaisir que pourrait lui procurer la liberté. Par conséquent, il fait passer les besoins des autres avant les siens pour ne pas avoir le temps de jouir de la vie. Il peut même infantiliser les autres en voulant tout faire à leur place puisque son besoin de reconnaissance le pousse à aider les autres au détriment de lui-même. C’est une manière pour lui de contrôler ses pulsions ainsi que tout débordement.
Le masochiste a le sentiment de ne pas être pure et ressent du dégoût vis-à-vis de lui-même. Pour gérer ses sentiments ambivalents, il peut compenser avec de la nourriture en développant une forme de boulimie.
Ses caractéristiques :
- Tendance à la générosité
- Mauvaise image de soi
- Peur du jugement des autres
Les blessures de l’âme : la trahison et le masque du contrôlant
L’éveil de cette blessure a lieu entre deux et quatre ans. Lorsque l’enfant a le sentiment d’être trahi par un parent ou d’un parent envers l’autre, la blessure de trahison est réactivée. Dans ce cas de figure, il y a perte de confiance dans la relation.
La blessure de trahison fait émerger le masque du contrôlant qui a du mal à faire confiance. Le contrôlant cherche à contrôler les autres pour qu’ils répondent à ses attentes. On peut le décrire comme une forte personnalité qui prend de la place dans un groupe, le contraire du fuyant.
Face aux faiblesses des autres, il peut faire preuve d’intolérance et d’impatience. Orgueilleux, il ne supporte pas qu’on le remette en question et cherche à imposer son point de vue. Si les autres ne vont pas dans son sens, il peut se montrer agressif et autoritaire. Méfiant, il n’aime pas le mensonge. En revanche, il peut mentir pour arriver à ses fins. Il accorde beaucoup d’importance à sa réputation et n’hésite pas à blâmer les autres pour la préserver sans prendre sa part de responsabilité.
Son manque de confiance aux autres entretient sa blessure. Par conséquent, les seules relations qui lui conviennent sont celles qu’il est en mesure de maîtriser.
Ses caractéristiques :
- Colérique
- Veut avoir raison
- Arrogant
- Manipulateur
Les blessures de l’âme : l’injustice et le masque du rigide
L’éveil de cette blessure a lieu entre quatre et six ans. Lorsqu’un enfant a souffert de l’insensibilité d’un parent, la blessure de l’injustice est réactivée. Si le parent est autoritaire ou maltraitant, l’enfant peut se couper de lui-même. La peur de se faire disputer l’amène à se replier et à ne plus exprimer ce qu’il ressent.
La blessure de l’injustice fait émerger le masque du rigide qui cherche à se conformer à un idéal qu’il peut difficilement atteindre. En effet, le rigide a tendance à être exigeant envers lui-même et perfectionniste. Cette rigidité peut s’exprimer à travers des raideurs dans le corps et un manque d’agilité d’esprit. Coupé de sa sensibilité, il ne respecte pas ses limites. Par conséquent, il travaille beaucoup et tire sur la corde pour obtenir la reconnaissance dont il a besoin. Il a tendance à choisir des lieux qui le rassurent avec des règles bien établies.
Le rigide privilégie le mental à l’émotionnel. De plus, il préfère se débrouiller seul plutôt que de se sentir redevable envers les autres. Pudique, il ne montre pas facilement ses sentiments pour ne pas être vulnérable. Par conséquent, les relations intimes sont difficiles.
Ses caractéristiques :
- Sentiment d’insatisfaction permanente
- Manque de flexibilité dans ses relations avec les autres
- Peut paraître froid et insensible
Les 2 autres blessures de l’âme : la non-reconnaissance et la maltraitance
La non-reconnaissance
L’enfant n’est pas reconnu dans ses choix, ses goûts et ses aspirations. Par conséquent, il s’adapte aux attentes de ses parents pour être aimé et reconnu. D’une certaine manière, ses désirs personnels sont ignorés ; donc l’enfant apprend à ne pas s’écouter.
A l’âge adulte, il éprouvera de la difficulté à dire non et à reconnaître ses besoins. En effet, il aura tendance à faire plaisir aux autres pour combler un manque de reconnaissance.
La maltraitance
La maltraitance touche l’intégrité physique, émotionnelle et psychologique d’une personne. L’enfant victime d’abus, physique, sexuel, émotionnel ou verbal, a pu croire qu’il méritait d’être traité ainsi. Par conséquent, un accompagnement thérapeutique est nécessaire pour libérer la douleur refoulée dans l’inconscient afin de se désidentifier des traumatismes subis.
Le lien parent-enfant s’est construit autour de la souffrance. C’est pour cela qu’une personne ayant été victime de maltraitance ressent de la culpabilité et de la honte. A l’âge adulte, elle recherchera un climat de paix et d’harmonie pour se préserver de toute violence. Ou au contraire, elle reproduira le tort qu’il lui a été fait de manière automatique.
Pour conclure, reconnaître vos blessures vous permettra de mieux vous comprendre. Faire un travail thérapeutique vous aidera à accepter ce qui a été source de souffrance pour vous. Ainsi, vous pourrez progressivement vous libérer des schémas que vous répétez malgré vous dans votre vie. En d’autres termes, cela vous permettra de vous révéler à vous-mêmes pour exprimer davantage votre véritable Nature.
Pour finir, je vous recommande le livre suivant :
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N’hésitez à l’épingler pour le relire plus tard si vous en ressentez le besoin !
Tony Canals
bonjour, je pense que toutes personnes à des blessures et de travailler dessus avec le pardon .
A chacun ses méthodes , néanmoins. Je crois qu il est indispensable de se laisser traverser par ses émotions vécu car rien est est permanent et mieux les laisser passer . Bonne journée à vous
Murielle S.
Bonjour,
Merci pour votre partage.
Oui, nous portons tous des blessures que nous pouvons gérer différemment en fonction de ce qui est le plus juste pour nous.
Ce qui compte, c’est de s’écouter.
Belle journée à vous également.
Bretonnet
Merci.
Bonne journée.
Murielle S.
Belle journée à vous aussi.